Caoutchouc

Appelé caoutchouc en raison de sa sève, le ficus elastica appartient à la famille des Moracées. C’est une plante à fort développement. Cet arbuste aux racines aériennes peut atteindre 30 mètres de haut dans les forêts tropicales du sud de l’Asie dont il est originaire. Sa croissance est lente en intérieur mais il peut finir par atteindre 3 mètres. Le caoutchouc  est un parent du figuier pleureur (ficus benjamina).

Il présente de grandes feuilles elliptiques de 30 centimètres, épaisses, d’un vert luisant, relevé d’une nervure centrale caractéristique.

Le caoutchouc est-il une plante dépolluante ?

Ce ficus est un insatiable dévoreur de polluants. Ses grosses feuilles larges et cireuses attirent la poussière par un effet électrostatique, particularité intéressante car les particules de poussière se chargent de polluants. Si votre cactus est plein de poussière, réjouissez-vous!

 

  1. Parmi toutes les espèces de ficus, c’est le caoutchouc qui est le plus efficace contre le formaldéhyde.
  2. Il diminue la concentration de benzène et de monoxyde de carbone.
  3. Il absorbe également, de fortes proportions d’ammoniac, de toluène et de xylène.

Comment entretenir le caoutchouc ?

L’entretien est relativement facile .

  • Placez-la dans pot dont le fond est rempli de cailloux (5 centimètres), avec un mélange d’un tiers de terre bruyère et de deux tiers de terreau pour plantes vertes. Tous les 15 jours, apportez un apport d’engrais pour plantes vertes de mars à septembre.
  • Cette plante est peu exigeante en lumière: 400 lux lui suffisent. Toutefois, il se porte comme un charme sous une lumière vive, si on évite le soleil direct!
  • Originaire des climats tropicaux d’Inde et de Malaisie, le caoutchouc s’accommode d’une température comprise entre 18 et 22°. Il craint  les courants d’air.
  • Arrosez régulièrement mais modérément, été comme hiver, juste assez pour humidifier la motte avec de l’eau de pluie de préférence à température de la pièce. Un excès d’eau peut provoquer la chute des feuilles.
  • Dépoussiérez les feuilles avec un chiffon humide pour conserver la brillance.
  • Effectuez des brumisations  de savon ou de décoction d’ail pour prévenir les attaques d’araignées rouges (elles détestent l’eau). Il ne faut pas oublier de pulvériser sous les feuilles ! Ces acariens, qui se reproduisent en milieu sec  et plutôt chaud, sucent le suc des cellules des plantes, ce qui provoque le jaunissement des feuilles. [Autres plantes sensibles aux araignées rouges : la fleur de lune, l’orchidée papillon, le lierre, le figuier pleureur, la palmier dattier nain, le palmier nain].
  • Si vous taillez ses branches pour favoriser la ramification, un liquide blanc, le latex, va couler. Pour stopper « l’hémorragie », mettez tout simplement de la cendre de bois sur les « plaies ». Mettez des gants!
  • Rempotez votre caoutchouc, tous les 2 ou 3 ans, au printemps, dans un mélange de terreau de feuilles, de tourbe et de terre de jardin. Dans l’intervalle, un surfaçage sera suffisant.

Où placer mon ficus elastica ?

Il trouvera donc sa place dans le hall d’entrée ou dans la salle à manger mais aussi dans le bureau. (si vous disposez suffisamment d’espace)

Bouturez votre caoutchouc

Pour multiplier cette plante, vous disposez de deux possibilités:

  • multiplication par marcottage aérien. Pour cela, faites une entaille au dessus de la plus basse feuille saine. Saupoudrez avec une poudre d’hormones d’enracinement. Entourez la tige avec un petit sac plastique rempli de tourbe humide. Lorsque les racines sont formées, en un mois environ, coupez la tige et placez-la en pot. Autres plantes qui se prêtent volontiers à cette technique: les aglaonémas, les aralias, les cordylines, les lauriers roses, les philodendrons,  les dracaenas et les yuccas.
  • multiplication par bouture: Prélevez une bouture de tête avec 3 feuilles. Trempez la plaie dans l’eau froide. Placez la bouture  dans un petit pot rempli de tourbe et de sable. [Si vous taillez la plante, prélevez une tige avec une feuille].

> en savoir plus sur le rôle des plantes dépolluantes: la « phytoremédiation« 

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