Le jardin dans cet album de Tintin
Quand on sème des graines, on dit qu’on fait un semis
Jadis, le semis se faisait à la volée. Le semeur lançait des poignées de semences devant lui tout en marchant régulièrement. 
Selon les espèces et les modes de culture, les semis peuvent être faits en place ou en pépinière. Pour les grandes cultures comme les céréales, le colza, les fourrages, les agriculteurs font un semis direct: il ensemencent la terre. Un seul passage est nécessaire dans le champ grâce à des machines conçues pour retourner la terre (ou l’aérer) et semer en même temps.
Horticulture, maraîchage
- Les graines sont semées dans un sol bien préparé, en plein champ et dans le potager, dans des sillons réguliers.
- Les plantes comme les melons, les tomates, qui ont besoin d’un abri en début de végétation, sont semés en pépinières, sous abri, puis repiquées en plein champ.
Au jardin, on cultive des plantes sous serre pour accélérer leur croissance ou pour les faire pousser en plein hiver.
Une serre peut être une simple construction faite d’un mur de fondation surmonté d’un châssis vitré. A l’abri, les graines germent mieux. Si la serre est chauffée, cela permet d’obtenir, sous un climat froid des légumes et des fruits en plein hiver. 
Créer un microclimat favorable, en isolant la plante de l’extérieur en en amplifiant les effets des rayons solaires, tel est le but de la culture sous vitrage.
Un climat artificiel
- Les châssis de verre sont chauffés soit naturellement, par fermentation du fumier ou de BRF, soit artificiellement, par l’électricité ou un chauffage central. Aujourd’hui, pour les cultures à grande échelle, on utilise des tunnels en matière plastique, moins chers et facilement démontables, ou de gigantesques serres industrielles.
- Tout ce qui favorise la croissance des plantes y est manifestement réglé:
- la température
- la lumière
- l’humidité
- la ventilation
- la teneur de l’air en gaz carbonique, aliment gazeux de la plante.
>> Pourquoi cultiver sous serre ou sous abri ?
Le jardin à la française est composé de broderies de buis.
Au début du XVII ème siècle, les jardiniers français, influencés par l’Italie, créèrent pour les domaines du roi, de grands espaces découpées d’allées droites et compartimentées de parterres de buis taillés d’élégantes arabesques.
Auparavant, les jardins étaient faits de petits carrés de fleurs associés par couleur et bordés de thym L’entretien était coûteux et incertain: les fleurs devaient être changées régulièrement au fil des saisons.
Des jardins dessinés
Pour faciliter l’entretien des jardins à la française, on utilisa, dans des broderies de buis, des sables de couleur, des briques pilées ou des ardoises. Seuls quelques compartiments étaient réservés aux fleurs.
Parmi les grands jardins à la française, on peut admirer encore aujourd’hui, ceux de Vaux-le-Vicomte, 
de Versailles, qui firent au XVII ème et XVIII ème siècles, l’admiration de toute l’Europe.
Une haie est une barrière naturelle d’arbres ou d’arbustes qui entoure un champ ou un jardin.
- Beaucoup de haies ne sont âgées que de 100 ou 200 ans, mais quelques-unes quadrillaient déjà la campagne il y a plus de 1000 ans. Les haies, parties communales que le seigneur laissait aux villageois, fournissaient mille et un trésors aux paysans: du bois pour se chauffer, du fourrage pour le bétail, des baies, des herbes médicinales…
- Les haies ont disparu des paysages car , pensait-on, elles faisaient obstacle à l’agriculture intensive. Dans certaines campagnes, le remembrement des terres, pour des motifs de meilleure productivité, a détruit de nombreuses haies. Les agriculteurs ont abattu 500000 km de haies (12 fois le tour de la Terre) pensant qu’elles n’ont plus raison d’être dans l’agriculture moderne. Mais leur absence s’est fait remarquer: ruissellement des eaux de pluies, vents plus importants…
- Heureusement, de nos jours, bon nombre d’agriculteur ont pris conscience de leur utilité. Elles ont un rôle important dans l’équilibre de la nature.
Un bon coupe-vent
La haie contribue à la fertilité des champs. Par son rôle de coupe-vent, elle stabilise les sols, retient l’humidité, offre le gîte aux oiseaux, qui sont les moins chers et les plus efficaces des insecticides.
>> De nos jours, la haie vivante se substitue à la haie classique.
C’est la fleur de l’artichaut que nous mangeons.
Les légumes, ou plantes potagères se divisent en 2 catégories: les souterrains dont on mange la racine (ou la tige souterraine) et les aériens dont on consomme les feuilles, les fleurs, les fruits…Nous consommons:
- les feuilles du chou, des épinards, de la salade.
- la racine de la carotte, de la betterave, du radis, du panais
- le tubercule de la pomme de terre ou de la patate douce
- les bourgeons des choux
- la fleur du chou-fleur, de l’artichaut
- le fruit de l’aubergine, du concombre, de la tomate
- les graines des petits pois et des lentilles
- la gousse du haricot vert.
Jadis: des plantes sauvages
- Le chou qui pousse sur les dunes des bords de mer a donné le brocoli.
- Au fil des siècles, les espèces les mieux adaptées à notre nourriture ont été sélectionnées et on donné de nouvelles variétés.
- Par mode, les salsifis ou les rutabagas ont été oubliés. De nos jours les légumes oubliés et pourtant si savoureux font un retour en force sur les tables, notamment celles des grands chefs.
- D’autres espèces ont été crées par croisement d’espèces: le potimarron tient du potiron et de la châtaigne !
