Le coqueret (ou physalis [qui signifie en grec »vessie », par allusion au calice gonflé qui entoure la baie], ou encore alkékenge) est une plante annuelle de 70 centimètres à 1 mètre de hauteur. On le cultive pour ses fruits ronds, jaunes et orangé entourés d’un calice à la peau fine qui se dessèche à maturité. Il ressemble à une tomate cerise. Le fruit est enveloppé dans des feuilles d’apparence séchées.
Il a un goût légèrement acidulé; sa saveur rappelle celle des groseilles à maquereau. On dit souvent de ce fruit qu’il ressemble à une lanterne, d’où son surnom de “baie dorée”.
Quels sont les bienfaits du coqueret du Pérou ?
- C’est une mine de vitamines:
- il possède la même teneur en vitamine C que l’orange (50 milligrammes/100 grammes).
- il est riche en vitamine A (6 fois plus que la tomate !).
- c’est une source de vitamines B, K et P qui possède des propriétés antivirales, anticancérigènes, anti-inflammatoires et antihistaminiques.
- Il soulage donc les douleurs rhumatismales liées aux articulations, à l’arthrose ou à l’arthrite.
- Il aide à soulager les allergies grâce à sa propriété antihistaminique.
- Il est diurétique et rafraîchissant.
Quel est le meilleur choix de coqueret du Pérou ?
On trouve principalement trois espèces de physallis couramment cultivés pour leurs qualités gustatives:
- Le coqueret du Pérou (Physallis peruviana), que l’on appelle également groseille du Cap. C’est une grande plante d’environ 1 mètre de haut qui produit des fruits jaunes acidulés enfermés dans un calice.
- Le coqueret violet (Physallis philadelphica), que l’on retrouve également sous le nom de tomatillo, produits des fruits violets, un peu plus gros que ceux de la groseille du Cap, le goût est également plus prononcé.
- Le physallis de terre (Physallis pruinosa) est une annuelle rampante qui produit des fruits verts sucrés et acides dont le goût rappelle un peu celui de l’ananas, voire de la mandarine.
Peut-on le cultiver en pot ?
C’est une plante qui se développe très bien en pot, sur une terrasse ou un balcon, pour peu que l’on apporte ces 2 soins:
- leur offrir beaucoup de soleil et d’eau.
- leur apporter de l’engrais tous les 15 jours pour leur garantir une bonne croissance.
Comment cultiver le coqueret du Pérou ?
Il préfère les terres humides et apprécie les expositions chaudes et ensoleillées. Les variétés à conseiller : ‘Goldie’ ou ‘Peruviana’.
-
Le semis
- Semez 2 graines en godets de tourbe, en mini-serre chauffée ou à la maison à 20°.
- La levée s’opère en 10 jours environ. Quand les plantules atteignent 5 centimètres, ne gardez que le plant le plus fort par godet.
- Installez les plants en pleine terre au jardin après les dernières gelées, en les séparant de 40 centimètres. Cultivez-le sous tunnel pour encourager sa croissance.
- Pincez la tige principale quand elle dépasse 30 centimètres, afin de stimuler le départ de nouvelles ramifications porteuses de fruits.
- Tuteurez avec un bambou, si nécessaire.
- L’entretien
- Le sol ne doit jamais se dessécher. Sa culture est assez similaire à celle de la tomate, sa cousine botanique. Des arrosages abondants et réguliers surtout au beau milieu de l’été permettent d’assurer une bonne production.
- Il est gourmand en chaleur. C’est pourquoi, vu ses exigences, la culture sous serre est toute indiquée.
Les fleurs apparaissent en juin (faites alors un apport d’engrais bio pour rosiers ou géranium) et sont suivis par les fruits que l’on récolte de la fin août au début des gelées soit 5 mois environ après le semis, dès que les calices sont bien formés. Consommez les fruits dans la journée.
L’amour-en cage, que l’on appelle également la lanterne japonaise, est aussi un physallis ‘Physallis alkekengii), mais les fruits sont beaucoup plus acides que chez les autres espèces. Néanmoins, ses qualités ornementales en font une bonne plante de jardin.
Pensez aux couronnes de Noël, si vous avez des lanternes japonaises. Ces cousines non comestibles du coqueret du Pérou gardent leurs couleurs très longtemps.
Quels est l’intérêt écologique de cette plante ?
Toutes les plantes du genre physalis constituent un excellent couvre-sol et protègent les terres à nu contre l’érosion.
