Le trente-septième épisode de la bande dessinée Astérix, « Astérix et la Transitalique » ,  met en scène un coureur de char masqué, principal ennemi de nos irréductibles Gaulois. Son nom? Coronavirus.

Coronavirus

Accompagné de son fidèle compagnon Bacillus et champion dans son domaine, il est particulièrement acclamé par la foule.

Coronavirus

Ironie du destin, un nouveau coronavirus est omniprésent mais il nous fait moins rire. Nous nous sommes donc endormis dans un monde et nous nous sommes réveillés dans un autre.

Voici donc deux extraits modifiés.

1.La nature reste sereine

Soudain, Disney n’a plus de magie, le Grand Parc du Puy du Fou est malheureusement dans l’obligation de reporter l’ouverture de la saison 2020, Paris n’est plus romantique, New York ne reste plus debout, le mur chinois n’est plus une forteresse, et la Mecque est vidée. Pâques se célèbre dans le confinement…

Les câlins et les bisous deviennent soudainement des armes et le fait de ne pas rendre visite aux parents et aux amis devient un acte d’amour.  Soudain, vous avez réalisé que le pouvoir, la beauté, l’argent ne valaient rien et ne pouvaient pas vous procurer l’oxygène pour lequel vous vous battiez.

Le Monde continue sa vie et il est magnifique ; il ne met en cage que les humains. Je pense qu’il nous envoie un message :    « Vous n’êtes pas indispensables. L’air, la terre, l’eau et le ciel sans vous vont bien. Et même mieux. Quand vous reviendrez, rappelez-vous que vous êtes mes invités… Pas mes maîtres. »

Coronavirus-2

2. Le pouvoir de la vie reste intact

C’était en mars-avril, c’était à Pâques 2020 …

Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir…

Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.

C’était en mars-avril, c’était à Pâques 2020 …

Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur… Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.

Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.

C’était en mars-avril, c’était à Pâques 2020 …

Les gens ont été mis en confinement pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.

Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé. Les jardins étaient splendides.

Cerisier en fleur

Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue. Ils chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, applaudissaient les soignants. Ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.

Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.

Mais le printemps ne savait pas. Les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

cerises

Puis le jour de la libération, le 11 mai, est arrivé, les gens l’ont appris à la télé, le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.

Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.

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Tout va bien se passer. En attendant, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie. Restez confiants et gardez le sourire !

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