Une découverte surprenante: un sapin

Un jour, dans un coin reculé d’Afrique, Komi reçut une carte postale avec la photo d’un arbre de Noël merveilleusement décoré.

sapin de Noël

– Maman, je voudrais le même pour Noël ! demanda-t-il en montrant sa carte.

– Je n’en ai jamais vu d’arbre semblable, répondit-elle. Va voir le chef, peut-être sait-il ce que c’est ?

Komi alla trouver le chef du village.

– Grand chef, demanda-t-il, je voudrais cet arbre pour Noël !

Le chef regarda la carte avec attention et dit :

– Je n’en ai jamais vu par ici. Demande au sorcier, peut-être sait-il ce que c’est ?

Le baobab connaît le sapin

Komi vit le sorcier, l’ancien, le guerrier, le postier… Sans succès. Personne ne connaissait cet arbre. Découragé, il s’assit au pied d’un baobab, sa carte postale à la main.

Baobabs

– Il est bien joli, ton sapin.

Komi leva les yeux, étonné.

– Eh oui ! C’est moi qui te parle, dit le baobab en riant.

– Vous connaissez tous les arbres ? demanda l’enfant plein d’espoir.

– Je crois que oui, répondit fièrement le baobab. Après tout, nous sommes tous un peu cousins.

– Je voudrais un sapin pour Noël. Où puis-je en trouver un ?

Le baobab réfléchit.

– Les sapins ne poussent pas dans le désert, dit-il. Mais demande au vent. Il pourra sans doute t’aider.

Regaillardi, Komi grimpa dans le baobab et s’adressa au vent :

– Ô toi le vent ! Je voudrais un sapin pour Noël !

– Houhouhouhou ! répondit le vent.

Satisfait, Komi rentra chez lui et attendit.

Le vent apporte les graines de sapins, les nuages

Peu après, un vent glacial souffla sur le village. Tous les habitants se mirent à claquer des dents de froid. Komi grelottait, lui aussi, mais il souriait : le vent transportait de minuscules graines qu’il déposa à côté du baobab.

Quelques semaines plus tard, un vent chargé d’humidité souffla sur le village. Tous les habitants dégoulinaient de pluie. Komi ruisselait, lui aussi, mais il souriait : Le vent apportait des nuages qui arrosaient abondamment la terre à côté du baobab.

Puis, le vent s’en alla et les nuages avec lui. Il ne resta plus dans le ciel que le soleil qui chauffait. Komi rentra chez lui et attendit.

Bientôt le baobab vit apparaître à côté de lui des arbres minuscules. À Noël, une forêt de sapins lui tenait compagnie.

Alors, Komi appela tout le village pour que chacun choisisse un sapin. Et comme il n’y avait ni boules ni guirlandes, on inventa mille décorations : Personnages en papier d’aluminium, calebasses peintes, tresses de laine…

Lorsque le vent repassa dans la région, il souffla d’admiration : jamais il n’avait vu d’aussi beaux sapins de Noël.

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