Que tu es simple et claire,

Eau vivante,

Qui, du sein de la terre,

Jaillis en ces bassins et chantes !

O fontaine divine et pure,

Les plantes aspirent

Ta liquide clarté;

La biche et la colombe en toi se désaltèrent.

Et tu descends par des pentes douces

De fleurs et de mousses,

Vers l’océan originel,

Toi qui passes et vas, sans cesse, et jamais lasse,

De la terre à la mer et de la mer au ciel.

Souvent à l’heure où l’ombre te couvre,

O source, je me penche sur toi,

Et j’y laisse flotter mes cheveux et mes doigts

Que tu entraînes et entrouvres.

Ch. Van LERERGHE   La chanson d’Eve

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