Plantes dépolluantes

Dans un souci d’économie d’énergie, nos logements sont de mieux en mieux isolés (voire hermétiques!). Si vous n‘aérez pas régulièrement, les composés organiques volatils (COV) vont stagner dans votre intérieur.

Toutefois, ne sombrez dans la paranoïa : les plantes dépolluantes doivent être avant tout considérées comme un élément de confort et un agrément visuel.

Consulter l’article Plantes d’intérieur en hiver

Voici donc trente plantes dépolluantes choisies pour leur efficacité, leur diversité et leur beauté. A vous de choisir!

Quelles sont les sources de pollutions de nos intérieurs?

Voici quelques sources:

  • les meubles en panneaux de particules, les matériaux de construction  pour l’isolation et l’étanchéité, les cires, les vernis  mais également  les emballages en carton, plastique ou papier imprimé, mouchoirs en papier dégagent du formaldéhyde***. (le plus commun et le plus dangereux)
  •  les peintures, les encres dégagent du benzène***.
  • les produits d’entretien et les lessives qui dégagent de l’ammoniac*.
  • les parfums, les désodorisants, les mousses d’isolation dégagent du toluène.**
  • les textiles nettoyés à sec comme les vêtements « dégraissés », les rideaux, les housses de fauteuil dégagent du trichloréthylène.**
  • les revêtements des parquets,les colles et les résines dégagent du xylène.*
  • les équipements audiovisuels et informatiques qui diffusent des ondes électromagnétiques.*
  • les allergènes de chiens, de chats et les acariens **
  • l’humidité favorise la formation de moisissures et de formaldéhyde***.
  • les plantes malades (et oui!). Si la lutte biologique ne suffit pas, séparez-vous de votre plante!
  • les poêles à bois et les chauffage d’appoint, en hiver, risquent de provoquer des intoxication au monoxyde de carbone** est plus élevé. En outre, le chauffage contribue à faire ressortir  de nombreux polluants présents dans les maisons . Ne brûlez jamais du bois de récupération provenant d’une démollition. C’est une fausse économie!
  • Le bruit provoqué par les appareils: ordinateur, téléphone, imprimante.

*** groupe 1:  hautement prioritaires pour leur toxicité. **  groupe 2: très prioritaires pour leur toxicité. *   groupe 3: prioritaires pour leur toxicité.

Quelles sont les solutions ?

  • bien aérer la maison:  Ouvrir la (ou les) fenêtre(s) d’une pièce de 30 mètres cubes pendant 5 minutes suffit à renouveler l’air ambiant! Privilégiez la ventilation « transversale » en ouvrant les fenêtres des deux côtés de l’habitation. ( Attention, quand même aux courants d’air!) Outre l’aération, veillez également à éviter de trop chauffer, utiliser des matériaux de construction écologiques.
  • acheter du mobilier bénéficiant du label haute qualité environnementale (HQE), privilégier les produits d’entretien respectant l’environnement.
  • se procurer  des plantes qui dépolluent: Certaines absorbent plusieurs polluants. Si vous êtes limités par l’espace, choisissez donc une plante « multi-dépolluante ».

Comment choisir sa plante dépolluante?

En fonction de la pièce que vous voulez assainir, les polluants sont différents. Les  plantes dépolluantes seront donc différentes :

D’autres plantes ont une action dépolluante dans la maison, comme le cyclamen, le chrysanthème.

Plusieurs plantes peuvent retenir notre attention, nous qui sommes soucieux de la qualité de notre environnement et de notre santé.

Mise en garde pour les enfants et les animaux de compagnie: les  feuilles, les tiges et la sève de certaines plantes sont toxiques par ingestion, et/ou par contact. (antharium, fleur de lune)

> en savoir plus sur le rôle des plantes dépolluantes: la « phytoremédiation »

 

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