A la veille, de cet évènement planétaire, voici 7 questions que l’on doit se poser:

  1. Qu’est-ce que la COP21?
  2. Sera-t-elle utile?
  3. Quels exemples suivre?
  4. Quel constat peut-on faire?
  5. Quelles initiatives notre jardinier a-t-il prises?
  6. Quels gestes simples peut-on faire pour sauver notre planète?
  7. Pensons-nous à nos enfants et petits enfants?

Qu’est-ce que la COP21

La COP 21, conférence de Paris sur le climat, se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015 au Parc des expositions de Paris-Le-Bourget. Comme son nom l’indique, il s’agit de la 21 ème conférence sur ce sujet depuis celle de Stockholm, en 1972, en passant par Kyoto, Rio, Lima et bien d’autres!Rappelons que la COP1 a eu lieu à Berlin du 28 mars au 7 avril 1995. Je m’en souviens comme si c’était hier! J’avais  placé tant d’espoirs!

Sera-elle utile?

Comme d’habitude notre jardinier amusé sait que ces conférences qui se multiplient constituent une menace pour le climat et l’environnement! Cette menace  est de deux ordres :

  • Elles font se déplacer des dizaines de milliers de personnes consommant des millions de litres de kérosène et d’essence. Plus de 200 chefs d’État et leur suite se déplaceront à Paris pour l’occasion. Imaginez le nombre d’avions et de véhicules de prestige qui seront mobilisés, les festivités, les tonnes de petits fours et les hectolitres de Champagne qui vont y passer. [et on voudrait interdire à un pauvre ouvrier qui roule avec une vieille voiture l’accès à la capitale.]
  • Elles créent l’illusion dans l’esprit des gens que « quelque chose » est en train de se passer, que les chefs d’État ont pris le problème en main. Elles contribuent donc fortement à rassurer les populations et, par voie de conséquence, à les démobiliser sur un sujet où l’investissement personnel de chacun est pourtant aussi crucial qu‘indispensable.
  • Il partage le sceptisisme de Pierre Rabhi  dans l’article:« La COP21 ne s’attaque pas aux sources des déséquilibres »

Notre jardinier se détourne des chamailleries de ceux qui se prétendent représenter les écolos. La dernière intervention affligeante d’un « écolo », ancien journaliste, après le drame de la collision d’un car et d’un poids-lourd sur une route départementale inadaptée au croisement de 2 véhicules de cet acabit n’ fait que confirmer leurs incompétences. Elle montre à quel point, ils sont distants de la réalité. Pour un peu, le  comportement de ces pseudo-écologiques le pousserait à polluer! Il sait que les bilans carbone de certaines personnes bien aimées des français, vedettes de la télévision, est important. Si l’on se pose la question sur le peu d’impact des paroles des Papes, de Paul VI à François, c’est qu’il y a trop de confusions entre l’écologie politique (qui accapare la parole) et la véritable écologie qui est une science politique, qui n’a pas d’idéologie, qui est transversale pour que nous acceptions de rentrer dans la limite et qui est silencieuse.

Concernant le grand sommet sur le climat à Paris,  il sera attentif à cet événement et vous fera part des résolutions à prendre, d’autant qu’il place sa confiance dans les représentants des 4 grandes religions. Il espère qu’ils  feront le buzz, montrant leurs convergences d’idées, déjà remarquée dans «Que faisons-nous de la création?»

4 exemples à suivre pour avoir une réelle attitude écologique

Notre jardinier préfère se tourner vers de gens de bonne volonté, plus calmes et plus efficaces:

  • Tous les « sans voix » dont vous faites sûrement partie.

  • Bruno Parmentier

  • La tâche est relativement facile depuis qu’a disparu la malédiction millénaire qui rendait chacun inquiet de sa subsistance quotidienne. Nourrir l’humanité ? Un défi bien plus complexe face au scandale des 850 millions de personnes qui ne peuvent manger à leur faim et aux trois milliards d’humains supplémentaires qu’il faudra nourrir en 2050. Cela frise l’impossible, alors que la planète va manquer d’eau, de terre et d’énergie et que nous devrons affronter les effets de nos inconséquences actuelles : réchauffement de la planète, pollution, érosion, perte de la biodiversité…
    Dans ce livre sont présentés tous les aspects de ce gigantesque défi, sans doute le plus important du XXIe siècle et pour lequel l’agriculture sera à nouveau appelée à occuper le devant de la scène. Sont ainsi exposées très pédagogiquement les questions de l’avenir des subventions agricoles au sein d’un commerce « mondialisé », des rapports de l’agriculture avec l’agro-industrie et la grande distribution, du risque de crises sanitaires de grande ampleur, de l’extension de la production OGM, mais aussi de l’émergence de nouveaux pays exportateurs (Chine, Brésil), etc. Un ouvrage aussi complet qu’accessible, qui passionnera agriculteurs et urbains, citoyens et décideurs.
  • Pierre Rabhi,

    Pierre Rabhses idées sont développées dans son livre: «Vers une sobriété heureuse» Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, il est un des pionniers de l’agriculture biologique et l’inventeur du concept « Oasis en tous lieux ». Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en préservant les patrimoines nourriciers. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd’hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est l’initiateur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Paroles de Terre, du Sahara aux Cévennes, Conscience et Environnement. Il est l’ initiateur du Mouvement Colibris. Il est pour moi « un semeur d’espoirs », j’allais dire d’espérance !pierre-rabhi-semeur-d-espoirs-entretiens

  • Jean-Marie Pelt

    . Ce botaniste-écologiste est bien connu pour ses émissions de radio (France Inter, RTL) et de télévision (TF1, RTBF, France 2/France 3) et ses livres:

Quel constat peut-on faire?

Dans son jardin, profitant du soleil radieux de ce bel automne, notre jardinier colibri se plaît à faire des imitations d’ anaphore devenue célèbre: [il en utilise seulement 3 sur 15!].  Quel constat d’impuissance!

«Moi président, je peux faire voter toutes les interdictions, réglementations, taxes et obligations que vous souhaitez. Je vais le faire d’ailleurs!

Cependant, je ne pourrai jamais faire en sorte que :

  •  Lorsque vous prenez votre voiture, le dioxyde de carbone arrête de sortir de votre pot d’échappement.
  •  Quand vous décidez de manger du poisson, ce poisson continue à frétiller dans l’eau des océans.
  •  Quand vous construisez un immeuble ou une piscine, le terrain ainsi bétonné reste couvert de verdure, de fleurs, accueille les abeilles et les animaux sauvages.
  •  Quand vous décidez de partir en vacances à l’autre bout du pays ou du monde, cela ne produise pas des tonnes de pollution.
  •  Quand vous foncez sur les routes, cela n’effraye pas les êtres humains et les animaux qui se trouvent sur votre passage.
  • Quand vous voulez des légumes et des fruits parfaits, sans aucun défaut, vous obligiez l’agriculteur à traiter ses fruits, ce qui a des conséquences sur sa santé, celle des consommateurs… et sur les sols. [Dans notre région, il faut au moins 17 traitements sur les pommiers]. Notre jardinier se tourne vers le bio.
  •  Quand vous allez au fast-food et qu’on vous donne mille petits pots, objets en plastique, carton, sacs en papier, serviettes, cela ne remplisse pas une demi-poubelle pour votre seul repas.
  •  Quand vous vous tartinez de crème solaire avant d’aller vous baigner dans la mer, cela ne crée pas un film gras à la surface de l’eau qui nuira à la vie sous-marine.
  •  Lorsque vous prenez un grand bain chaud ou une douche brûlante de 25 minutes, cela consomme forcément des centaines de litres d’eau et des quantités énormes d‘énergie.

Moi président, je ne peux rien y changer.

  •  Lorsque vous faites vos courses et que vous choisissez des produits emballés dans du carton ou du plastique, vous allez forcément devoir mettre tous ces déchets dans une poubelle, tôt ou tard, tri sélectif ou non.
  •  Lorsque vous décidez de manger avec des couverts en plastique plutôt qu’avec de vrais couverts, ou quand vous oubliez votre sac réutilisable en allant au supermarché, vous produisez encore des déchets nuisibles, de façon parfaitement inutile et coûteuse pour vous et pour la collectivité.
  •  Si vous allez au ski, vous contribuerez forcément à ce que des montagnes se couvrent de pylônes, de parkings et de « résidences de vacances » qui défigureront le paysage et la vie sauvage.
  •  Si vous faites des centaines ou des milliers de kilomètres en avion et en bateau pour aller faire de la plongée sous-marine, du ski nautique, du kitesurf ou même tout simplement nager ou bronzer sur une plage « paradisiaque », c’est pareil.

 «Moi, président, je ne pourrai pas éviter que votre avion, votre bus, votre bateau ne fassent du bruit, émettent des produits toxiques, empoisonnent l’air, l’eau, les animaux, les êtres humains .

J’en appelle donc à votre conscience, à votre sens des responsabilités, et également à votre instinct de survie.»

Et le voilà notre jardinier qui renchérit de plus bel, d’un ton plus grave:

  • Mes chers concitoyens et habitants du monde entier, arrêtez le massacre. Il est peut-être déjà trop tard mais, de grâce, ne serait-ce que pour restaurer votre respect de vous-même, cessez de vous comporter comme des enfants gâtés et idiots qui détruisent leurs propres jouets, souillent le sol de leur propre chambre, crayonnent les murs et arrachent le papier-peint.
  • Et encore, les enfants gâtés peuvent-ils souvent compter sur des parents qui voudront leur donner « une seconde chance » et referont tout à neuf pour eux.
  • Hélas, dans notre cas personne ne viendra remettre les choses à neuf quand vous aurez tout détruit que se passera-t-il. « Je vous demande de vous  arrêter!», c’est pour votre propre bien que je vous le demande.

Quelles sont les initiatives prises par notre jardinier?

  •  Plutôt que des sports nécessitant des installations compliquées, (gymnase chauffé à grands frais, transports), il  découvre les joies de se promener, courir, faire de la gymnastique, du Qi gong (qui ne nécessite aucun équipement, pas même des chaussures spéciales), du vélo (la Via Rhôna offre un espace de détente hors du commun: entre Ampuis et Saint-Pierre de Bœuf, elle traverse des paysages splendides, surtout en cet automne le long du Rhône).
  • Plutôt que de chercher la culture en voyageant dans tous les sens, il découvre et apprécie les curiosités culturelles et les merveilles de la nature qui sont près de chez lui, à proximité de sa maison, de son village, de sa région, notamment les floralies de Bourg-en-Bresse. Celles de 2009 avaient  pour thème « Planète fleurs » Plus de 50 stands ont fait rêver les visiteurs, du 6 au 15 novembre. Les villes, associations et exposants privés ont mis en avant en avant le développement durable ou un tour du monde floral. > en savoir davantage sur « Planète fleurs ».

  •  Concernant le Metropolitan Museum de New York, les pyramides d’Egypte, le Taj Mahal ou l’opéra de Sydney et bien d’autres lieux, il sait que ces lieux ont perdu de leur charme à cause du tourisme. Il n’a pas de regret, et un bon documentaire sur le sujet sur Arte ou France 5, lui en apprend presque autant qu’une visite sur place.
  • Il apprécie les vidéos et les photos des personnes qui rentrent de voyages: Maroc, Turquie, Bali, Madagascar, Crète, Nouvelle-Calédonie… Cela lui permet de « fixer » les images qu’il connaît de ces « Terres lointaines » (cœur de Voh, plages ensoleillées invitant au rêve…).
  • Il ne  manque pas d’activités culturelles à proximité de chez lui, son petit village est loin d’un « désert culturel »:  musique, poterie, sculpture, peinture ou danse l’attendent mais ce retraité manque de temps!
  • Il se connecte de temps à autre  sur Youtube et  trouve des milliers de vidéos gratuites.

Dans sa vie de tous les jours, il met en œuvre quelques gestes simples:

  • Pour sa nourriture, il sélectionne drastiquement dans les magasins les produits avec peu d’emballage. Il se souvient que dans sa jeunesse tout le monde allait chercher ses œufs avec sa boîte à œufs, son lait avec son bidon de lait, ses fruits et légumes avec son panier, et la viande et le poisson eux-mêmes dans des boites spéciales. Il n’y avait aucun emballage plastique d’aucune sorte, parfois un peu de papier journal, et les gens n’étaient pas plus malheureux ni en moins bonne santé. Comme beaucoup de gens, il a cru au slogan « Le plastique, c’est fantastique »; il constate qu’aujourd’hui il a changé «Le plastique, c’est pathétique!»
  • Pour ses déplacements, il n’utilise pas les véhicules électriques qui prétendument respectent l’environnement. Or, l’’électricité doit bien être produite quelque part, elle tirée de la combustion d’hydrocarbures et très majoritairement nucléaire (le couloir rhodanien est bien servi: Saint-Alban, Cruas, Tricastin, Marcoule…); il n’aimerait consommer que de l’électricité issue de centrales hydroélectriques comme celle de Vaugris. Il sait que la seule solution est d’arrêter de bouger dans tous les sens, d’organiser sa vie (lieu d’habitation), son travail (télétravail si possible),  ses loisirs (activités chez lui ou dans son quartier) et surtout ses vacances de manière à arrêter de circuler dans tous les sens et à faire des centaines ou des milliers de kilomètres inutiles. (là encore, il est bien servi par une circulation sans cesse croissante sur l’autoroute A7, bondée tous les week-end, et il est inquiet par le projet de construction d’une nouvelle bretelle d’autoroute à quelques mètres de son lieu d’habitation).
  • Pour ses vêtements, il n’achète pas d’habits et chaussures synthétiques « à la mode » venus de pays lointains et qu’il faut constamment changer. Ce serait ruineux pour son budget et catastrophique pour l’environnement. Il achète uniquement des habits solides et indémodables.
  • Il s’équipe  de vêtements chauds et confortables qui lui permettront de réduire le chauffage . Comme il a l’habitude de bouger régulièrement, c’est bien plus efficace que d’augmenter le chauffage de plusieurs degrés!
  • Il éteint la lumière quand il quitte une pièce, débranche les appareils électriques (surtout la télé), redécouvre le plaisir du calme . Lorsque il lit, une simple lampe de chevet suffit, avec une bonne couverture sur les genoux, c’est même ainsi que c’est le plus agréable.;
  • Il a arrêté d’utiliser toutes sortes de produits, détergents, vernis, teintures chimiques quand ce n’est pas indispensable. Il a arrêté d’acheter tout jouet, article, gadget dont il peut penser qu’il finira rapidement à la poubelle.
  • Pour son chauffage, un poêle à bois à haut rendement lui suffit pour chauffer sa petite maison. Il brûle un bois bien sec (robinier ou faux-acacia ainsi que du hêtre) rentré la veille pour éviter l’humidité de la nuit. Son empreinte carbone est pratiquement nulle.
  • Il « récolte » son bois: certains arbres sont assez vieux pour l’abattage, tandis que d’autres peuvent attendre quelques années. Il demeure sensible au texte d’un sage chinois qui nous a transmis « La supplique de l’arbre« .  Il attend le début de l’hiver, quand la sève est la plus basse. Ce retraité peut choisir une date où la lune est descendante. Il devra couper les troncs, les ébrancher et les laisser sécher en tas à l’ombre des feuilles pendant plusieurs mois.
  • Il recherche constamment des solutions pour obtenir la maison la plus écologique possible et n’hésite pas à visiter les réalisations au cours de ses voyages.

Dans son jardin et sur son blog «Jardiner avec Jean-Paul»

Il essaie de sensibiliser les jardiniers aux méthodes dont nous n’aurions jamais dû nous détourner. Il propose des articles qui pourraient se regrouper sous le titre « Les Fleurs du Bien ».

La clientèle est peu nombreuse. Il s’agit surtout d’habitués dont des personnes âgées qui apprécient ce service qui revêt pour elles un caractère indispensable.

Les commerçants passent beaucoup de temps pour de faibles ventes. Ils s’interrogent sur l’avenir. Arrêter? Continuer?

Nous lançons un appel aux Reventinois pour faire vivre ce petit marché. Y aller une fois permet de se rendre compte qu’on trouve de bons produits ainsi qu’une ambiance sympathique. S’il y a un regain d’activités, vos élus essaieront de trouver un ou deux commerçants supplémentaire

Pensons à nos enfants et petits-enfants

Au cours de ses promenades en Haute-Provence, Jean Giono a un jour rencontré un personnage extraordinaire, un berger solitaire et paisible qui plantait des arbres, des milliers d’arbres. Au fil des années, le vieil homme a réalisé son rêve: la lande aride et désolée une terre pleine de vie…

Une histoire simple et généreuse, un portrait émouvant et un hymne à la vie…

L’épouse de notre jardinier s’inspire de cette lecture.

Un autre livre obtenait la médaille d’argent sur le podium:  « Voyage au pays des arbres »: Un petit garçon qui s’ennuie et qui rêve de voyager s’enfonce dans la forêt, à la rencontre des arbres. Il prend le temps de les apprivoiser, surtout le vieux chêne qui a un regard si profond. Il peut même les entendre parler. Devenu leur ami, il découvre l’histoire et le caractère de chacun et va partager avec eux une fête merveilleuse. Le petit garçon sait qu’il ne sera plus jamais seul.

  • Ce petit texte lumineux, synthèse de toute une œuvre et de toute une vie, a d’ores et déjà été diffusé dans plusieurs pays du monde. Il a aidé d’innombrables hommes et femmes à mieux affronter leur destin et à mieux comprendre notre planète. Notons que

Au chapitre 3, il nous incite à enseigner la condition humaine.

Au chapitre 4, il nous propose d’enseigner l’identité terrienne.

Au chapitre 3, il nous invite à enseigner l’éthique du genre humain.

  • Essayons de mettre  en œuvre quelques principes, apprenons à nos enfants à les mettre en œuvre. A leur tour, ils les transmettront à leurs enfants.
  • Personne ne viendra nous sauver. Notre vie, celle de nos enfants et petits-enfants peut devenir un enfer.
  • Mettons-nous, tous ensemble à prendre au moins une résolution. Suivons l’exemple suivant:

Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux ont exploré la planète. Pendant quinze mois, ils l’ont parcourue à la recherche des ces entrepreneurs exceptionnels. N’entendons-nous pas dans la bouche de nos dirigeants: «J’aime l’entreprise!»

Loin du fatalisme ambiant, ces hommes et ces femmes ont le réussi  à construire le monde auquel ils rêvaient au lieu de subir celui qui existe.

Ces 80 histoires prouvent que les initiatives de développement durable ne sont pas des lubies d’écolos babas mais des entreprises qui marchent. Imaginez un monde où une banque  permet au trois quarts de ses clients de sortir de l’extrême pauvreté…, où un hôpital soigne gratuitement deux patients sur trois et fait des bénéfices…, où les agriculteurs se passent de produits chimiques tout en augmentant leur rendement…, où les emballages sont biodégradables et nourrissent la terre au lieu de la polluer… Ce monde existe. Celle qui a retenu surtout mon attention est décrite page 148: Encore un peu de riz, mon canard?

  • Retroussons nos manches. Cela fait maintenant 40 ans que l’on discute. Il sera bientôt peut-être trop tard. Il reste tant à faire.
  • Regardons le tableau ci-dessous avant d’acheter, puis de jeter les emballages de ces produits:

  • Nos enfants aimeraient encore voir:

  • ou encore

  • Actualisons donc ce proverbe d’origine africaine, attribuée à Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »

Partageons également l’enthousiasme de Sœur Emmanuelle qui n’arrêtait pas de nous dire «Yalla, en avant les jeunes!»

Merci d’avoir prêté attention à cet article.  Votre commentaire sera le bienvenu.

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